Ebauche diplomatique • Arizael
Sirthaal :: Zone de RP :: Royaume d'Australis :: Thiiel :: Palais royal
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Astéria Anra
Omniscient·e
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Ven 6 Sep 2019 - 14:45
Journée habituelle. Quelques entraînements physiques dispensés aux Apprentis le matin, suivis d'un repas sommaire. Rien de vraiment transcendant ; l'exercice lui a cependant fait du bien. Les progrès chez ses élèves sont notables, et si elle ne les qualifie pas encore de phénoménaux, elle prend plaisir à les voir évoluer de jour en jour, de semaine en semaine. Elle espère pouvoir, bientôt, organiser une expédition dans les montagnes afin de leur permettre de se confronter aux conditions les plus hostiles. Il lui faudrait en parler à Fewën et Naswen avant l'arrivée de l'hiver pour obtenir leur avis et surtout s'organiser, afin de ne pas être pris dans les blizzards les plus rudes de l'année. En attendant, le moment n'est pas encore propice — et ses élèves pas encore prêts — aussi prend-elle le temps de se mesurer.
Cette après-midi, cependant, une autre tâche lui incombe : celle d'accueillir un Omniscient de la République de Cristal en visite diplomatique à Thiiel. Selon ses informations, il doit faire une apparition à la Cour et souhaite obtenir quelques conseils d'ordre diplomatiques avant toute chose. Pragmatique, elle apprécie. Il s'agit d'un bon casse-tête comme Astéria les aime — bien que la potentialité d'un incident diplomatique reste toujours blottie dans un coin de sa tête.
Comme le visiteur est lui aussi Omniscient de Vanyar, elle s'est portée volontaire pour l'accueillir et le guider dans la ville le temps de sa visite. Naswen est de toute manière occupé pour la journée. Le rendez-vous est donné en début d'après-midi, devant les portes du palais.
Astéria attend donc, les yeux des gardes posés sur son dos et le regard courant dans la foule, immobile et le dos droit, dans son uniforme de Médiatrice de Vanyar. Cheveux attachés en un chignon complexe, tenu par son pic à cheveux évoquant la plume de Vanyar et terminé par une longue tresse dans son dos, elle arbore son air fermé approprié à la Cour.
L'homme qu'elle attend lui saute immédiatement aux yeux lorsqu'il entre dans son champ de vision. La cape joue beaucoup, évidemment, mais aussi la casquette rouge qu'il lui avait dit porter pour leur rendez-vous. Inutile lorsqu'on sait que l'on a davantage besoin d'un bonnet que d'une casquette, à Australis.
Il a le teint mat de ceux qui vivent bien loin d'Australis et se dirige résolument vers le palais. Elle le laisse approcher, sans se presser. Ils finissent bientôt l'un en face de l'autre, et elle ne cille pas un instant en le saluant d'un léger hochement de la tête. Ses yeux sont vraiment sombres, mais différemment des siens. Il évoque le soleil, tandis qu'elle évoque la glace. Elle se force à esquisser un semblant de sourire. Ce n'est vraiment qu'une esquisse.
—Arizael Alderaim, je suppose ? Je suis Astéria, votre contact à Thiiel. Vous avez fait bon voyage ?
Protocolaire, distante. Il va devoir s'y habituer.
Cette après-midi, cependant, une autre tâche lui incombe : celle d'accueillir un Omniscient de la République de Cristal en visite diplomatique à Thiiel. Selon ses informations, il doit faire une apparition à la Cour et souhaite obtenir quelques conseils d'ordre diplomatiques avant toute chose. Pragmatique, elle apprécie. Il s'agit d'un bon casse-tête comme Astéria les aime — bien que la potentialité d'un incident diplomatique reste toujours blottie dans un coin de sa tête.
Comme le visiteur est lui aussi Omniscient de Vanyar, elle s'est portée volontaire pour l'accueillir et le guider dans la ville le temps de sa visite. Naswen est de toute manière occupé pour la journée. Le rendez-vous est donné en début d'après-midi, devant les portes du palais.
Astéria attend donc, les yeux des gardes posés sur son dos et le regard courant dans la foule, immobile et le dos droit, dans son uniforme de Médiatrice de Vanyar. Cheveux attachés en un chignon complexe, tenu par son pic à cheveux évoquant la plume de Vanyar et terminé par une longue tresse dans son dos, elle arbore son air fermé approprié à la Cour.
L'homme qu'elle attend lui saute immédiatement aux yeux lorsqu'il entre dans son champ de vision. La cape joue beaucoup, évidemment, mais aussi la casquette rouge qu'il lui avait dit porter pour leur rendez-vous. Inutile lorsqu'on sait que l'on a davantage besoin d'un bonnet que d'une casquette, à Australis.
Il a le teint mat de ceux qui vivent bien loin d'Australis et se dirige résolument vers le palais. Elle le laisse approcher, sans se presser. Ils finissent bientôt l'un en face de l'autre, et elle ne cille pas un instant en le saluant d'un léger hochement de la tête. Ses yeux sont vraiment sombres, mais différemment des siens. Il évoque le soleil, tandis qu'elle évoque la glace. Elle se force à esquisser un semblant de sourire. Ce n'est vraiment qu'une esquisse.
—Arizael Alderaim, je suppose ? Je suis Astéria, votre contact à Thiiel. Vous avez fait bon voyage ?
Protocolaire, distante. Il va devoir s'y habituer.
Arizael Alderaim
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Ven 6 Sep 2019 - 19:02
J'aimerais avoir un bonnet à rabaisser sur mes oreilles... Mais non, j'ai gardé vissée sur ma tête la casquette que je ne quitte plus depuis que Ramona a brodé mes initiales dessus. J'ai au moins pensé à l'écharpe. Je l'enfile et je déambule dans les rues de Thiiel, retrouvant peu à peu mes repères tandis que je me dirige vers la grand'place. La dernière fois que je suis venu, il faisait bien plus froid encore et j'étais emmitouflé de la tête au pied. La dernière fois que je suis venu, il n'y avait pa de reine en Australis.
Je suis curieux de la rencontrer prochainement.... Mais cet événement réveille en moi des sentiments peu charitables à l'égard de la royauté (de toutes les royautés en fait). L'absence d'élection, l'hérédité du pouvoir, tout ça me perturbe et me fait frissonner de colère. Les membres du gouvernement de la République ne font pas tous les jours appel aux conseillers, mais ils ont pris l'habitude de me voir débarquer avec moult critiques et revendications. Ce n'est pas le cas d'Alanortaana d'Australis. Je vais devoir serrer les dents, comme je le fais souvent en mission. Mais ça ira. Je crois que ma curiosité pour cette jeune dirigeante (tellement jeune) l'emporte sur mon indignation perpétuelle.
J'atteins la grand'place et je vois le palais royal, ses larges colonnes, ses hautes baies miroitantes et, devant les grilles dorée et la rangée de gardes, se détachant du reste de la foule avec sa cape du même bleu nuit que la mienne, une figure pâle, couronnée tresses rousses. Plus je m'approche et plus ça peau me paraît diaphane, tellement fine qu'elle en est presque translucide dans l'air froid de Thiiel. Mais pas transparente, ça non. Plutôt transperçant vu le regard qu'elle m'adresse.
Elle me salue quand j'arrive à sa hauteur et son visage s'anime un court moment, l'instant d'après il se referme aussi vite. Étonnant !
- Enchanté Astéria, merci ! J'ai fait bon voyage, depuis le temps j'ai l'habitude des transporteurs ! Tu peux me tutoyer, tu sais.
Je balaie du regard les alentours, la place toujours aussi animée, le palais toujours aussi impressionnant, à la fois proche et inatteignable. Je réfléchis à voix haute.
- Mmh... On ne va pas s'éterniser ici, non ? J'ai pas mal de question et cet endroit ne me paraît pas très pratique. Pour tout avouer, il n'y a que le quartier commerçant que je connaisse bien à Thiiel !
Mais j'ai l'impression que le bar d'une taverne, même calme et propre à cette heure de la journée, ne lui conviendrait pas. À son maintien droit et son attitude formelle on se croirait déjà prêts pour la cérémonie. Enfin, je verrais bien où elle m'emmène, elle me réserve peut-être des surprises !
J'ai pas mal de questions, mais il y en a une qui me taraude plus que les autres. Il paraît qu'en Australis, les médiateurs sont proches de leur roi ou reine. Chose qui paraîtrait tout à fait incongrue à Thytas. Ça serait tellement bizarre d'être proche de la présidente ou des ministres. Comme être proche de son professeur alors qu'on est un élève. Je n'ai jamais eu l'occasion de demander à quel point les rumeurs sont vraies à un médiateur d'Australis. Peut-être qu'aujourd'hui j'en aurais la chance ?
Astéria Anra
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Ven 6 Sep 2019 - 20:08
Bien emmitouflé dans son écharpe, et sa casquette rouge incongrue enfoncée sur son crâne d'où dépassent d'épaisses boucles sombres, l'homme, bien plus âgé qu'Astéria, répond par la positive. Il a un visage qui semble d'emblée affable, ou plutôt... ouvert ; contrairement au sien qui peine à afficher quoi que ce soit malgré le tumulte sous son crâne. La première requête de cet étrange personnage ne tarde pas : le tutoyer. Eh bien, elle est à l'aise avec, une fois qu'on le lui permet. La distance lui permet cependant de rester — paraître — plus professionnelle.
—Très bien, dans ce cas, s'amuse-t-elle.
Elle déduit rapidement qu'il n'est pas téléporteur ; quel téléporteur prendrait un transporteur lorsqu'il est seul… Restent deux hypothèses. Elle n'avait pas trouvé utile de poser la question lors de leur court échange par lettre.
—En effet, allons nous poser quelque part. Je connais quelques endroits qui servent de bonnes boissons chaudes, si cela te convient. Nous serons au calme pour parler.
La rouquine n'a pas d'attente précise quant au lieu où elle souhaite les emmener ; elle aurait tout à fait pu lui proposer la maison des Médiateurs1, où se rejoignent les apprentis pour les leçons et entraînements. Cependant, il n'y a pas à dire, un bon thé au miel lui ferait du bien : ses mains sont déjà gelées. Elle décide donc pour lui où les mèneront leurs pas : dans un très bon salon de thé où brûle toujours un très bon feu de cheminée. Ce n'est pas le genre d'endroit où vous retrouverez un ivrogne étalé dans un coin, au moins. Suffisamment fréquentée pour n'avoir ni à hurler, ni à baisser la voix lorsqu'il s'agit de parler affaires. Efficace. Elle aurait pu l'emmener dans une taverne, mais l'image, vous savez...
Astéria commence à s'éloigner du Palais, empruntant le quartier commercial de la ville.
—Ce n'est donc pas la première fois que tu viens à Thiiel. Es-tu déjà venu te recueillir au temple, ou ton voyage ne te l'a pas permis ?
Elle déteste faire la conversation de cette manière, mais il faut parfois faire des concessions. Et elle refuse de commencer à répondre à ses questions avant d'être installée avec de quoi se réchauffer le bout des doigts... Elle observe autour d'elle, tout en ne manquant pas de détailler son interlocuteur. La manière de se mouvoir dans une foule en dit souvent long sur une personne, de son avis. Et pour le moment, elle tente surtout d'ignorer les regards qui se collent à eux lorsqu'ils se déplacent.
1 Je ne sais pas quel terme est utilisé, si jamais il ne convient pas, je modifierai <3
—Très bien, dans ce cas, s'amuse-t-elle.
Elle déduit rapidement qu'il n'est pas téléporteur ; quel téléporteur prendrait un transporteur lorsqu'il est seul… Restent deux hypothèses. Elle n'avait pas trouvé utile de poser la question lors de leur court échange par lettre.
—En effet, allons nous poser quelque part. Je connais quelques endroits qui servent de bonnes boissons chaudes, si cela te convient. Nous serons au calme pour parler.
La rouquine n'a pas d'attente précise quant au lieu où elle souhaite les emmener ; elle aurait tout à fait pu lui proposer la maison des Médiateurs1, où se rejoignent les apprentis pour les leçons et entraînements. Cependant, il n'y a pas à dire, un bon thé au miel lui ferait du bien : ses mains sont déjà gelées. Elle décide donc pour lui où les mèneront leurs pas : dans un très bon salon de thé où brûle toujours un très bon feu de cheminée. Ce n'est pas le genre d'endroit où vous retrouverez un ivrogne étalé dans un coin, au moins. Suffisamment fréquentée pour n'avoir ni à hurler, ni à baisser la voix lorsqu'il s'agit de parler affaires. Efficace. Elle aurait pu l'emmener dans une taverne, mais l'image, vous savez...
Astéria commence à s'éloigner du Palais, empruntant le quartier commercial de la ville.
—Ce n'est donc pas la première fois que tu viens à Thiiel. Es-tu déjà venu te recueillir au temple, ou ton voyage ne te l'a pas permis ?
Elle déteste faire la conversation de cette manière, mais il faut parfois faire des concessions. Et elle refuse de commencer à répondre à ses questions avant d'être installée avec de quoi se réchauffer le bout des doigts... Elle observe autour d'elle, tout en ne manquant pas de détailler son interlocuteur. La manière de se mouvoir dans une foule en dit souvent long sur une personne, de son avis. Et pour le moment, elle tente surtout d'ignorer les regards qui se collent à eux lorsqu'ils se déplacent.
1 Je ne sais pas quel terme est utilisé, si jamais il ne convient pas, je modifierai <3
Arizael Alderaim
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Ven 6 Sep 2019 - 22:04
- Parfait !
Je lui emboîte le pas et nous nous frayons un chemin dans la foule avant de geler sur place. L'idée d'une boisson chaude me fait humer de plaisir et mon souffle glacé blanchit devant moi. Je reconnais le bourg des marchands au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans des rues pleines d'échoppes.
Elle lance la conversation et j'avoue que ça me rassure pour la suite. Elle doit être plus chaleureuse que ce qu'elle laisse paraître de prime abord. Tout en examinant avec curiosité les boutiques que nous passons, je lui réponds :
- Ça fait pas mal d'années que je suis médiateur et j'ai déjà eu quelques missions dans le royaume. Mais jamais aussi près du pouvoir, ça c'est une nouveauté. Je suppose que c'est le genre de chose qu'on confie plutôt aux omniscients. Ça doit être pour ça que je ne m'en occupe que maintenant.
Une vitrine de jouets en bois attire mon attention. Les poupées, petites voitures et jeux de constructions sont en mouvement et répètent inlassable les mêmes gestes. Je murmure plus pour moi-même que pour la médiatrice à côté de moi :
- Peut-être une faible gemme de marionnette, ou alors...
Je réfléchis un moment avant de reprendre :
- Je suis venu une fois au temple de Vanyar ici, mais je suis trop attaché à celui de Crystal, j'ai du mal à me faire aux autres.
Astéria me guide sans hésiter dans les petites rues commerçantes, elle a une sorte d'air déterminé. Peut-être parce qu'elle se tient très droite même en marchant. J'arrête d'observer le manège des gens qui sortent et rentrent dans des boutiques pour lui demander :
- Et toi, tu as déjà fait des missions dans la République ? Je pourrais passer toute la journée à énumérer ses défauts mais c'est un bon endroit pour vivre.
On pourrait sûrement dire la même chose d'Australis, ses habitants diraient qu'il y fait bon vivre je pense. Mais je crois que je ne pourrais jamais habiter ailleurs que dans la République. Même si les petites rues du centre de Thiiel ont l'air merveilleuses, il n'y a qu'à Crystal que je me sens complètement libre. C'est peut-être lié à ce problème que j'ai avec les royaumes et autres empires... J'ai hâte d'en discuter avec Astéria pour essayer de mieux comprendre.
D'ailleurs, ça ne devrait plus tarder, nous nous sommes arrêtés devant ce qui a l'air d'être un salon de thé.
Astéria Anra
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Sam 7 Sep 2019 - 17:36
Une chose la rassure : elle n'a eu besoin que d'entamer la discussion pour qu'Arizael commence à la faire de lui-même. Cela ne la dérange pas spécifiquement ; elle est douée pour écouter les autres parler, et bien davantage encore pour se taire. Sans détourner le regard des nombreuses boutiques qui longent la rue qu'ils empruntent, il lui parle quelque peu de son parcours. Elle est étonnée de savoir qu'il n'est omniscient que depuis peu ; peut-être même n'est-il pas aussi âgé qu'elle le pense... Ou alors a-t-il obtenu ses pouvoirs plus tardivement ? Pensive, elle se rappelle qu'elle fait souvent partie des plus jeunes omniscients qu'elle a déjà pu croiser. Elle se retient de se racler la gorge, acquiesçant à demi.
—Possible, bien que certains d'entre nous aient été introduits à la Cour avant qu'ils ne deviennent Omniscients, répond-elle vaguement, songeant à Naswen et elle. Cela doit dépendre de ce que les Esprits souhaitent faire de nous.
Pas la moindre trace d'amertume dans sa voix ; le ton est détaché. Les volontés de Vanyar lui sont cependant obscures, et elle se demande encore parfois pourquoi il a voulu qu'elle se trouve ici en particulier...
Il marmonne dans sa barbe, mais Astéria ne semble lui apporter aucune attention ; elle note simplement l'emplacement de la boutique dans un coin de sa tête, afin d'envoyer un Apprenti vérifier qu'un télékinésiste n'a pas subitement fait son apparition non loin. Les événements de ce type ne sont pas rares à la Capitale, aussi ne s'en inquiète-t-elle pas outre mesure.
L'homme venu du Royaume de Cristal reprend la parole tandis qu'elle se charge de l'entraîner dans les petites rues bondées, expliquant son attachement pour le temple qu'il a l'habitude de visiter. Elle relève les yeux vers lui pour la première fois depuis longtemps, le laissant finir de parler sans le presser. La question est légitime, mais elle ne sait pas encore si elle a envie de lui en offrir la réponse. Elle ne tergiverse pas trop longtemps.
—Il m'est arrivé de voyager un peu partout où me menaient mes pas et mes obligations, en effet. La République de Cristal en fait partie. Un charmant endroit. Cependant mes séjours n'étaient jamais très longs, j'en ai peur. Y a-t-il des lieux qui valent la peine de s'y arrêter davantage ?
Elle rêverait de s'octroyer quelques vacances, ne serait-ce que pour quelques jours. La République est un endroit qu'elle décrirait volontiers comme magique, aux plaines ouvertes et au climat bien plus doux qu'ici ; elle s'y plairait sans doute. Cependant, de tous les lieux qu'elle a pu visiter, l'Empire des Eaux est sans doute celui qu'elle préférait le plus. Graphiquement et climatiquement. Non, parce que niveau politique, elle n'était pas trop fan de l'impérialisme.
—À propos des les temples, l'important n'est pas tellement la forme qu'ils revêtent, je pense, mais ce qu'on y trouve au-dedans… Ils donnent l'impression d'être chez soi même lorsque nous sommes à des milliers de kilomètres, s'amuse-t-elle, avant de reprendre, comme pour effacer ses mots. Je dois cependant avouer que je suis bien curieuse de connaître les défauts que tu lui trouves. En tant qu'étrangers, nous n'avons pas le même regard que les natifs.
C'est un sourire mutin qui se dessine sur ses lèvres. Elle le perd cependant en arrivant devant le salon de thé, retrouvant instantanément son expression professionnelle. Eh bien, l'affabilité n'a pas duré très longtemps, dites-moi. Un coup d'oeil rapide à travers la fenêtre lui apprend que l'endroit n'est pas entièrement plein ; bien, elle n'aura pas à faire d'esclandre, et sa place préférée, celle près du feu et un peu à l'écart, vient de se libérer. Elle poussa la porte de la boutique, saluant d'un sourire neutre mais bienveillant la tenancière. Pas vraiment une amie, elle la considère cependant comme personne agréable. Elle ne la dérange jamais lorsqu'elle travaille en solitaire, et semble toujours détecter l'instant où sa garde se baisse — ce moment où, peu importe ce qu'on lui dit, elle va sauter à pied joint dans la discussion. Parce que la fatigue. Parce qu'elle a aussi besoin de se sociabiliser et de relâcher la pression, cette petite.
La jeune femme salue chaleureusement l'homme venu de la République de Cristal et les guide jusqu'à leur place. Le feu lui fait du bien ; elle se permet de retirer sa cape et s'installer, croisant les jambes dans son uniforme de médiatrice.
—Comme d'habitude pour moi, demande gentiment Astéria, avant de reporter son attention sur l'homme. Pour toi ? Ils font un excellent thé au miel des montagnes.
—Possible, bien que certains d'entre nous aient été introduits à la Cour avant qu'ils ne deviennent Omniscients, répond-elle vaguement, songeant à Naswen et elle. Cela doit dépendre de ce que les Esprits souhaitent faire de nous.
Pas la moindre trace d'amertume dans sa voix ; le ton est détaché. Les volontés de Vanyar lui sont cependant obscures, et elle se demande encore parfois pourquoi il a voulu qu'elle se trouve ici en particulier...
Il marmonne dans sa barbe, mais Astéria ne semble lui apporter aucune attention ; elle note simplement l'emplacement de la boutique dans un coin de sa tête, afin d'envoyer un Apprenti vérifier qu'un télékinésiste n'a pas subitement fait son apparition non loin. Les événements de ce type ne sont pas rares à la Capitale, aussi ne s'en inquiète-t-elle pas outre mesure.
L'homme venu du Royaume de Cristal reprend la parole tandis qu'elle se charge de l'entraîner dans les petites rues bondées, expliquant son attachement pour le temple qu'il a l'habitude de visiter. Elle relève les yeux vers lui pour la première fois depuis longtemps, le laissant finir de parler sans le presser. La question est légitime, mais elle ne sait pas encore si elle a envie de lui en offrir la réponse. Elle ne tergiverse pas trop longtemps.
—Il m'est arrivé de voyager un peu partout où me menaient mes pas et mes obligations, en effet. La République de Cristal en fait partie. Un charmant endroit. Cependant mes séjours n'étaient jamais très longs, j'en ai peur. Y a-t-il des lieux qui valent la peine de s'y arrêter davantage ?
Elle rêverait de s'octroyer quelques vacances, ne serait-ce que pour quelques jours. La République est un endroit qu'elle décrirait volontiers comme magique, aux plaines ouvertes et au climat bien plus doux qu'ici ; elle s'y plairait sans doute. Cependant, de tous les lieux qu'elle a pu visiter, l'Empire des Eaux est sans doute celui qu'elle préférait le plus. Graphiquement et climatiquement. Non, parce que niveau politique, elle n'était pas trop fan de l'impérialisme.
—À propos des les temples, l'important n'est pas tellement la forme qu'ils revêtent, je pense, mais ce qu'on y trouve au-dedans… Ils donnent l'impression d'être chez soi même lorsque nous sommes à des milliers de kilomètres, s'amuse-t-elle, avant de reprendre, comme pour effacer ses mots. Je dois cependant avouer que je suis bien curieuse de connaître les défauts que tu lui trouves. En tant qu'étrangers, nous n'avons pas le même regard que les natifs.
C'est un sourire mutin qui se dessine sur ses lèvres. Elle le perd cependant en arrivant devant le salon de thé, retrouvant instantanément son expression professionnelle. Eh bien, l'affabilité n'a pas duré très longtemps, dites-moi. Un coup d'oeil rapide à travers la fenêtre lui apprend que l'endroit n'est pas entièrement plein ; bien, elle n'aura pas à faire d'esclandre, et sa place préférée, celle près du feu et un peu à l'écart, vient de se libérer. Elle poussa la porte de la boutique, saluant d'un sourire neutre mais bienveillant la tenancière. Pas vraiment une amie, elle la considère cependant comme personne agréable. Elle ne la dérange jamais lorsqu'elle travaille en solitaire, et semble toujours détecter l'instant où sa garde se baisse — ce moment où, peu importe ce qu'on lui dit, elle va sauter à pied joint dans la discussion. Parce que la fatigue. Parce qu'elle a aussi besoin de se sociabiliser et de relâcher la pression, cette petite.
La jeune femme salue chaleureusement l'homme venu de la République de Cristal et les guide jusqu'à leur place. Le feu lui fait du bien ; elle se permet de retirer sa cape et s'installer, croisant les jambes dans son uniforme de médiatrice.
—Comme d'habitude pour moi, demande gentiment Astéria, avant de reporter son attention sur l'homme. Pour toi ? Ils font un excellent thé au miel des montagnes.
Arizael Alderaim
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Sam 7 Sep 2019 - 22:36
Est-ce qu'il y a des endroits qui en valent la peine ? Là aussi je pourrais passer la journée à faire la liste de tous les lieux que j'ai envie de faire découvrir. J'essaie de me restreindre un peu.
- Dans la capitale Tythas, il y a la bibliothèque de Cristal où tout est transparent, et les documents sont rangés dans des colonnes qui font plusieurs étages. Il y a un parc immense qui coupe la ville en deux et qui est parsemé de statues toutes blanches. Il y a le quartier des mines, qui est devenu un endroit génial pour les concerts et faire la fête dans les galeries minérales. Et puis, ailleurs dans le royaume il y a encore pleins d'autres choses, le lac de la chouette, le bois des cendres...
Il faut que je m'arrête maintenant sinon la pauvre va avoir droit à une visite guidée complète avec contexte historique et anecdotes locales. Je m'emballe toujours si facilement et elle devait sûrement juste chercher à faire la conversation poliment. Je me re-concentre sur ce qu'elle me disait.
- C'est vrai que moi non plus, je ne reste jamais très longtemps au même endroit. C'est qu'il y a déjà tellement des choses à faire !
Je réfléchis à ses propos sur les temples. Il y a du vrai dans ce qu'elle dit, indéniablement. Mais quelque chose résiste en moi, je n'arrive pas tout à fait à y adhérer. Je songe à voix haute :
- Ça se tient, ce que tu dis. Et je ne crois pas que les autres temples aient des défauts. C'est plutôt que... Comment dire... Le temple de Cristal est un peu à moi, j'ai participé aux derniers travaux de rénovation, j'ai brodé avec les autres la bannière de cette décennie, j'ai formé les nouveaux officiants. C'est devenu un endroit tellement personnel que c'est un lieu à part maintenant, par rapport aux autres temples. Mais c'est peut-être moi qui devrait sortir plus souvent pour voir au chose haha !
La conversation s'achève quand nous atteignons le salon de thé. En moins d'une seconde il se produit encore un changement dans l'attitude d'Astéria. C'est léger mais tellement rapide que je suis surpris à chaque fois. Comme une porte qui claque sans bruit. Ça m'intrigue.
Le salon de thé s'avère être un endroit plutôt agréable et, surtout, bien chauffé par une cheminée de taille respectable. Nous sommes placés à côté du feu par la serveuse, que je remercie pour sa gentillesse. On m'a toujours fait très bon accueil dans ce quartier de la ville, ça doit être celui qui reçoit le plus d'étrangers. Peut-être que les commerçants ont l'habitude des voyageurs ?
J'imite Astéria et enlève ma cape, ainsi que mon écharpe. Mais je garde ma casquette. Il faudra que je pose la question de l'étiquette vestimentaire à la cour lors de notre entretien d'ailleurs. Je ne sais pas si je pourrais me passer du gilet à mailles doubles que je porte aujourd'hui. Je me suis habitué aux changements de température d'un pays à l'autre, mais retrouver un environnement chauffé et confortable après l'air vif du dehors me fait le plus grand bien ! Et la perspective de boire une boisson chaude aussi.
- Un café aux épices pour moi, merci.
Bien installé dans mon fauteuil, j'essaie de faire le point sur les questions que j'ai préparées. Je ne veux pas la submerger mais j'ai pas mal de demandes. Peut-être que je peux débuter par la raison de ma visite. Ou par quelque chose d'encore plus simple.
- J'ai prévu quelques questions pour l'entretien d'aujourd'hui, mais si toi tu veux m'en poser, maintenant ou plus tard, n'hésite pas. Ça ne me pose aucun problème... Okay, si ça ne te dérange pas, j'aimerais qu'on parle de la nouvelle reine Alanortaana. J'ai suivi de loin son avènement, mais je veux bien un résumé de ton point de vue. Est-ce que ça a changé des choses pour vous, les médiateurs ? Et qu'est-ce que tu penses d'elle, toi ?
C'est peut-être un peu trop direct, mais je ne peux pas m'en empêcher, je vais droit au but. J'essaie de nuancer un peu.
- Je me ferais ma propre opinion moi-même lorsque je la rencontrerais mais j'aurais bien aimé avoir l'avis de quelqu'un qui la côtoie régulièrement.
Astéria Anra
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Dim 8 Sep 2019 - 18:32
La question semble réveiller une passion qu'elle aurait sans doute dû soupçonner un peu plus tôt chez l'homme venu de la République de Cristal. Elle étire un sourire en coin, l'écoutant décrire de nombreux lieux qui, sans nulle doute, lui feraient à elle aussi tourner la tête. Elle se souvient de ces lieux pour les avoir aperçus brièvement, mais elle n'avait pu laisser sa curiosité prendre le dessus durant sa mission de l'époque. Elle était encore bien plus jeune, lorsqu'elle a été envoyée à Tythas. Cependant, si pour elle cela remonte à une éternité, quatre ans ne sont sans doute rien pour Arizael. Le désavantage de la jeunesse est bien moins le manque d'expérience que le manque de recul que nous avons sur celles-ci...
—Merci, dit-elle simplement, notant intérieurement les différents endroits dont il a parlé, dont certains qu'elle n'avait jamais visité. Je me souviens du parc, oui. Il est vraiment très beau...
Regard parti dans le lointain ; elle pourrait tout à fait s'y rendre à l'occasion, une nuit, pour l'observer... Et puis faire la fête, là-bas ! Elle n'y connaîtrait personne, et personne ne saurait qu'il s'agit-là d'une Omnisciente. Un endroit pour faire la fête, pour danser, comme elle l'aime tant ; loin de ses contraintes, loin de Thiiel où tout le monde peut si facilement la reconnaître ! Peut-être ira-t-elle dans ce quartier des mines... Alors oui, merci, très cher Arizael.
Elle acquiesce à ses dires ; l'écoute lui parler de son temple, de sa passion et sa dévotion. Quelle douceur dans cet artiste. Il y a bien de quoi y rester attaché, en effet… Quand on se donne autant...
—Non, au contraire. C'est une très belle façon de voir les choses. J'aimerais bien le voir, à l'occasion.
Bien qu'elle n'ait pas vraiment ce type d'attachement, pour sa part. Elle aussi se donne beaucoup pour son temple, pour Vanyar, pour les habitants, pour les apprentis, pour le palais. Mais jamais elle ne trouve en elle cet attachement dont parle son interlocuteur. A cette pensée, elle ne ressent pas une pointe de tristesse, mais plutôt d'incomplétude. Elle sait bien qu'il lui manque quelque chose dans sa vie, mais elle ne sait pas encore quoi. Un endroit où elle aurait envie de rentrer, sans doute.
Ils ne tardent pas à entrer dans le salon de thé, et Astéria fait à peine attention à Arizael. Elle s'installe néanmoins près du feu, heureuse de pouvoir s'y réchauffer les mains. Les crépitements du bois lui font du bien.
Astéria aurait préféré recevoir sa commande avant de commencer à répondre à ses questions, mais au moins elle a son feu. Dos droit, elle l'écoute aller droit au but, comme elle l'aime. Elle acquiesce et fait un petit geste pour l'inviter à continuer, ce qu'il fait.
Sa première question manquerait presque de lui tirer un rire à gorge déployée. Presque. On parle d'Astéria. Elle se contente de hausser un sourcil d'un air amusé. Se rend-il compte que les Omniscients ne sont pas vraiment en position de contredire Sa Majesté la Reine ? Il ne manquerait plus qu'il soit un espion, tiens… Qu'il est mignon, ce bichon.
—Bien entendu.
Pourtant, elle ne répond pas. À la place, elle glisse un oeil vers le comptoir, soulagée de constater qu'on leur apporte tasses et théière. Elle remercie la patronne, tourne quelques fois le filtre en métal dans la théière par habitude, puis revient à son interlocuteur en laissant son thé infuser. Ses yeux sombres semblent chercher à lire très profondément en lui.
—Avant cela, j'ai quelques questions. Tout d'abord, il me faut savoir quel genre d'entretien tu vas avoir avec elle et quelle en est sa raison. Il n'est pas question d'être paranoïaque ; cependant, avec son avènement récent, tu comprendras que nous redoublons de vigilance. J'aimerais aussi que tu me fasses une démonstration de ton don, s'il te plaît. Es-tu créateur, ou bien télékinésiste ? J'en suis curieuse.
Histoire de savoir à quoi elle a affaire dans un cas quelconque où il en viendrait à s'en prendre à la Souveraine, bien entendu. Et elle ne fait pas confiance aux mots, seulement aux preuves. Ils ne seront sans doute pas seuls durant cet entretien, mais le pragmatisme est vital en ces temps incertains. La moindre information peut sauver des vies.
—Merci, dit-elle simplement, notant intérieurement les différents endroits dont il a parlé, dont certains qu'elle n'avait jamais visité. Je me souviens du parc, oui. Il est vraiment très beau...
Regard parti dans le lointain ; elle pourrait tout à fait s'y rendre à l'occasion, une nuit, pour l'observer... Et puis faire la fête, là-bas ! Elle n'y connaîtrait personne, et personne ne saurait qu'il s'agit-là d'une Omnisciente. Un endroit pour faire la fête, pour danser, comme elle l'aime tant ; loin de ses contraintes, loin de Thiiel où tout le monde peut si facilement la reconnaître ! Peut-être ira-t-elle dans ce quartier des mines... Alors oui, merci, très cher Arizael.
Elle acquiesce à ses dires ; l'écoute lui parler de son temple, de sa passion et sa dévotion. Quelle douceur dans cet artiste. Il y a bien de quoi y rester attaché, en effet… Quand on se donne autant...
—Non, au contraire. C'est une très belle façon de voir les choses. J'aimerais bien le voir, à l'occasion.
Bien qu'elle n'ait pas vraiment ce type d'attachement, pour sa part. Elle aussi se donne beaucoup pour son temple, pour Vanyar, pour les habitants, pour les apprentis, pour le palais. Mais jamais elle ne trouve en elle cet attachement dont parle son interlocuteur. A cette pensée, elle ne ressent pas une pointe de tristesse, mais plutôt d'incomplétude. Elle sait bien qu'il lui manque quelque chose dans sa vie, mais elle ne sait pas encore quoi. Un endroit où elle aurait envie de rentrer, sans doute.
Ils ne tardent pas à entrer dans le salon de thé, et Astéria fait à peine attention à Arizael. Elle s'installe néanmoins près du feu, heureuse de pouvoir s'y réchauffer les mains. Les crépitements du bois lui font du bien.
Astéria aurait préféré recevoir sa commande avant de commencer à répondre à ses questions, mais au moins elle a son feu. Dos droit, elle l'écoute aller droit au but, comme elle l'aime. Elle acquiesce et fait un petit geste pour l'inviter à continuer, ce qu'il fait.
Sa première question manquerait presque de lui tirer un rire à gorge déployée. Presque. On parle d'Astéria. Elle se contente de hausser un sourcil d'un air amusé. Se rend-il compte que les Omniscients ne sont pas vraiment en position de contredire Sa Majesté la Reine ? Il ne manquerait plus qu'il soit un espion, tiens… Qu'il est mignon, ce bichon.
—Bien entendu.
Pourtant, elle ne répond pas. À la place, elle glisse un oeil vers le comptoir, soulagée de constater qu'on leur apporte tasses et théière. Elle remercie la patronne, tourne quelques fois le filtre en métal dans la théière par habitude, puis revient à son interlocuteur en laissant son thé infuser. Ses yeux sombres semblent chercher à lire très profondément en lui.
—Avant cela, j'ai quelques questions. Tout d'abord, il me faut savoir quel genre d'entretien tu vas avoir avec elle et quelle en est sa raison. Il n'est pas question d'être paranoïaque ; cependant, avec son avènement récent, tu comprendras que nous redoublons de vigilance. J'aimerais aussi que tu me fasses une démonstration de ton don, s'il te plaît. Es-tu créateur, ou bien télékinésiste ? J'en suis curieuse.
Histoire de savoir à quoi elle a affaire dans un cas quelconque où il en viendrait à s'en prendre à la Souveraine, bien entendu. Et elle ne fait pas confiance aux mots, seulement aux preuves. Ils ne seront sans doute pas seuls durant cet entretien, mais le pragmatisme est vital en ces temps incertains. La moindre information peut sauver des vies.
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